En cours d'écriture

Sublimation : l’élargissement d’un univers

L’univers de Sublimation s’étoffe un peu plus chaque année. Lorsque j’ai commencé à rédiger l’histoire principale en 2011, j’étais loin de me douter que bien des ramifications allaient en naître. Cette histoire a marqué pour moi un virage important vers le fantastique, qui jusque là me semblait compliqué à aborder par rapport à la fantasy, car reposant sur un monde réel que je juge plus exigeant.  .

Une plongée dans le fantastique

Sublimation est né d’une expérience : je voulais tenter d’apprivoiser le fantastique et me lancer dans quelque chose d’un peu plus sombre et effrayant que mes récits habituels. Je mêle dans ce récit expériences interdites, sciences ésotériques, mythes anciens et services secrets dans une belle époque légèrement uchronique. Mon désir était de plonger  dans quelque chose de plus dur, plus « adulte » que ma production habituelle, avec des personnages atypiques pour moi : un professeur froid, méprisant la morale établie pour « le bien de la science », une femme docteur à la recherche de sa propre voie… puis ce journaliste qui se devait d’être quelque chose de plus, et qui a fini par parasiter le projet entier, avec son insolite famille à la traîne ! Sans oublier une poignée de personnages secondaires plus ou moins esquissés.

Les débuts

Je me suis lancée en juillet-août 2011 (déjà…). Durant des vacances froides et pluvieuses, j’avais été prise par l’envie bizarre d’écrire un roman « publiable » – sans trop réfléchir à ce que je mettais sous ce terme – et surtout, plus ambigu. J’ai commencé à rédiger le passage où le fiacre électrique arrive dans le cour de la prison. J’avais des idées assez floues sur les choses : le premier titre devait être « Golem de Chair »… La plupart des personnages n’étaient pas encore définis, et l’arc des Douze n’existait même pas.

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Projet de couverture… Cela donne le ton !

Pour l’anecdote, je me souviens en avoir écrit une partie au cinéma, en attendant que débute la séance de Harry Potter et les Reliques de la Mort, volet 1, où nous avions emmené mon fils aîné et mes neveux. J’ai écrit 27 chapitres cet été là, mais ils ne se tenaient pas assez pour former une histoire viable.

Tout en poursuivant l’écriture de ce roman fondateur, je bouche les lacunes, je coupe et remonte les passages pour que le puzzle soit cohérent… Opération délicate s’il en est…

L’Histoire

Le récit principal de Sublimation débute en Grande Bretagne dans les années 1895. Il se divise en plusieurs trames : les expériences du docteur Bayler, la garnison de l’île des Morts, la découverte de Thulée… qui se rejoignent par la suite. Les points de vue se séparent entre quelques « narrateurs » (ceux qui « parlent » à la première personne comme Henri Berliniac, le docteur Bayler, le docteur Pool, le major Forsythe et quelques autres) et le point de vue de personnages plus occasionnels, à la troisième personne. Le récit progressera parfois en ellipse se terminera dans la première décennie de 1900.

Nouvelles et préquelles

Très vite, je me suis mis à écrire de courts textes ou des nouvelles, dans le cadre de concours et de défi. J’avais même ouvert un « Live Journal » (support alors populaire chez les écrivains dans le monde anglo-saxon) pour me lancer dans « 500 thèmes » sur cet univers. Ce qui m’a permis de creuser les aspects plus spécifiquement liés à Henri Berliniac :

– Les « Saveurs d’Ambrosia » présentent sa famille pour le moins… singulière.
– Les « Histoires hermétiques » traitent de ses missions au sein du Bureau des Affaires hermétique, cellule gouvernementale française d’investigation du paranormal, avec son partenaire, le comte Alexandre d’Harmont. Elles comprennent essentiellement la nouvelle initiale « La tisseuse » et ses deux réécritures.

Spiritus Mundi

La création de Spiritus Mundi remonte à 2013. L’idée de ce duo d’enquêteur du paranormal m’était venu dans le cadre d’un appel à texte sur le « bestiaire chinois », auquel je n’ai finalement pas participé mais qui a abouti à La Larve dorée, et d’une idée d’histoire qui devait donner La Reine des fées.

Cette série de nouvelles/romans courts e situe dans le même univers et à la même époque : elle relate les aventures de deux agents de Spiritus Mundi, une fondation dont l’une des missions est de lutter contre l’usage perverti des sciences occultes : la psychosensitive américaine Hadria Forbes et le « normaliste » sino-britannique John-Liang Ashley.

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Hei Yue / Black Moon (Spiritus Mundi) par Lyssandre

Paradoxalement, j’avais commencé La Reine des fées, le futur second opus, avant La larve dorée. C’est aussi dans cette histoire que j’ai créé le comte Alexandre d’Harmont, futur complice d’Henri dans ses missions du « bureau ».

Cet univers plus léger, plus « romanesque » sans pour autant exclure le mystère et le danger est particulièrement agréable à aborder…

Gladius Irae

Le cycle dit de « Gladius Irae » se situe bien plus tard, dans les années 1920. La branche « active » de Spiritus Mundi a pris son indépendance pour lutter de façon plus « directe » contre des ennemis de plus en plus terrifiants. Les trois opus, Vertigo, Maelstrom et Abysses ont été écrits lors des NaNoWriMo 2014, 2015 et 2016. Ils intègrent des personnages de Sublimation et de Spiritus Mundi et sont donc par nature très « spoilants » sur l’évolution des deux cycles.On y voit apparaître une nouvelle génération d’enquêteurs et de justiciers : le très sérieux Vesper, Anha la femme au corps mécanique, Angelia qui n’a d’une enfant que l’apparence, le beau mais troublé Swan, la pétillante Evy…

Projets autour de l’univers

Je travaille en compagnie de mon cher et tendre à un projet de jeu de rôle Grandeur Nature situé dans cet univers. Nous avançons assez lentement, mais l’envie est présente et nous espérons déboucher sur un projet viable sous deux ans !

En vous remerciant de votre attention !

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